Comptesse Erzebeth Bathory ou La Comptesse

Comptesse Erzebeth Bathory

ou

 La Comptesse Sanglante

Fille du baron George Bathory et de la baronne Anna Bathory, Erzébet Bathory naquit le 7 août 1560. Elle est issue d'une riche et importante famille de Transylvanie. Parmi les membres de cette famille se trouve un cardinal, des princes, et surtout un cousin Premier ministre de Hongrie. Beaucoup des ancêtres de Bathory était  à moitié fou et sanguinaire. D'ailleurs la ligné des Bathory souffrait d'horrible maux de tête, maladie inconnu à l'époque : l'épilepsie...

    Erzébet était une femme d'une immense beauté : "Les démons étaient déjà en elle ; ses yeux larges et noirs les cachaient en leur morne profondeur ; son visage était pâle de leur antique poison. Sa bouche était sinueuse comme un petit serpent qui passe, son front haut, obstiné, sans défaillance. Et le menton, appuyé sur la grande fraise plate, avait cette courbe molle de l'insanité ou du vice particulier. Elle ressemblait à quelque Valois dessiné par Clouet, Henri Ill peut-être, en féminin ." 

    C'est à l'âge de 11 qu'elle se fiança à un Hadasdy, Ferencz Nasdasdy, né le 6 octobre 1555. Elle se mariera 4 ans plus tard, le 8 mai 1575. Elle a alors 15 ans et lui 26. Ca n'empêche pas qu'ils s'aimaient énormément, malgré ses pratiques peu courante, Erzébet sus rester une épouse aimante et une mère modèle. Cependant, alors que le comte passe son temps au combat - il est d'ailleurs surnommé "le Héros noir de Hongrie" - la comtesse est initiée à l'occultisme par ses domestiques.

    Au château Erzébet s'ennuie et subit la domination de sa belle-mère, une femme pudibonde qui la privera de toutes les joies de l'enfance, l’assommant de saintes lectures et de prières. C'est dans son château de  Csejhhe (un château sombre et lugubre sur une montagne désertique) qu'elle passera la plus grande partie de son existence. Elle s'ennuie, seule, et erre parmi les longs couloirs humides et noirs du château. Elle passe alors son temps a torturé ses servantes, avec la complicité de son ancienne nourrice (Iloona Joo), 2 sorcières (Darvula et Dorattya Szenter), ainsi que Thorto et une autre domestique (Johannes Vjvary).

 On raconte q'un jour de 1586 ou 1587, alors que Férencz Nàdasdy était en plein combat contre les Serbes, Erzébet reçut la visite d'un grand jeune homme au teint cadavérique, dont le nom est resté perdu pour l'histoire. "Il était habillé de noir, avait de profonds yeux noirs et de longs cheveux noirs tombant jusqu'aux épaules. Lorsque les servantes de la comtesse racontèrent au village de Csejthe qu'il avait aussi des canines qu'elles jugeaient anormalement longues, plus personne ne douta qu'un vampire s'était installé au château, et les villageois n'allèrent plus se coucher sans avoir soigneusement barricadé leurs portes et leurs fenêtres avec des planches". Cette histoire allait bien avec les actes sanguinaire de la comtesse, mais ce ne fut sûrement qu'une petite rumeurs infondé .

    Mais commençons par le commencement. Tout débuta réellement le jour où l'une de ses fidèles servantes accrocha les cheveux de la comtesse en la coiffant. Erzébet, furieuse, la frappa à l'aide d'une brosse. La violence du coup est telle que du sang coule de la servante sur la fragile peau de sa maîtresse. Essuyant cette marque avec dégoût la comtesse s'aperçoit alors que sa peau paraît plus fraîche et plus jeune. Elle venait de découvrir le secret de l'éternel jeunesse... Elle fit immédiatement venir Vjvary et Thorto qui saignent la jeune fille en prenant soin de recueillir le précieux liquide dans une baignoire pour permettre à la comtesse de s'y baigner. Dés lors, la comtesse, souciante de préserver sa légendaire beauté, commença un rituel sanglant qui dura pendant prés de 10 ans, dans la plus grand secret. 

Ses instruments de torture étaient composés de torches, couteaux, fer rouge, rasoir et autres pinces. La plupart du temps, la comtesse se contentait de donner les instructions, confortablement assise dans son fauteuil, mais il arrivait aussi qu'elle participe à la torture. Son supplice favori consistait à déshabiller sa victime, à la rouler dans la neige en l'ayant préalablement arrosée d'eau et à attendre qu'elle gèle jusqu'à ce que mort s'en suive. D'autres étaient battues à en être défigurés, où voyaient leurs doigts coupés à l'aide de pinces. La vierge de fer était aussi un des supplice favoris de la comtesse. La vierge de fer étant une statue de bois articulé avec des mécanisme de fer, en forme de femme, où se trouve des pointes acérer qui servait à transpercé le corps des jeune femmes. Souvent, Erzébet  récupérait le sang des jeunes fille pour ensuite prendre un bain dedans. Mais comme sa peau était si délicate, elle ne supportait pas d'être essuyer avec des serviettes, c'est donc d'autres jeunes filles qui devait lui lécher le corps. Certaine d'entre elles, ne supportant pas une telle horreur, s'évanouissaient pour ensuite être châtié et servire de victime. Il n'était pas rare que la comtesse est des rapport homosexuels avec ses victimes : Elles faisait amener les filles qui lui plaisait le plus et elle passait des nuits entière dans des embrassements - homosexuels - avants de les mordre jusqu'a la mort...

    Mais ce qui devait arriver arriva : le comte meurt au combat le 4 janvier 1604. Elle en profite pour renvoyer sa belle-mère dont elle ne supporte plus l'autorité. A présent seule, Erzébet se montrera impitoyable. Les complices redoublent d'effort pour apporter d'autres victimes, en échange de nourritures ou de récompenses. C'est à partir de ce moment que va s'établir la réputation de "Comtesse Sanglante"d'Erzébet. Les nuits se gonflaient de hurlements et, chaque matin, Illona et Darko jetaient dans la rigole des baquets d'eau rougie. Malgré leurs précautions, ils n'ont pus empêcher les rumeurs qui enflaient de plus en plus... Mais un jour, une de leurs victimes réussit à s'échapper et alerte les autorités. Le roi Mathias de Hongrie ordonne au comte Cuyorgy Thurzo, gouverneur de la province et cousin d'Erzébet, de s'emparer du château.
    Le 30 décembre 1610, le château de Csjthe est alors envahit, et ses assaillants sont horrifiés par le spectacle qui s'offre à eux. Une jeune fille vidée de son sang gît sur le sol de la pièce principale ainsi que d'autres filles qui ont, quant à elles, leurs corps transpercés de trous. Dans le donjon, ils découvrent d'autres femmes aillant-elles aussi le corps transpercé. Dans une cellule, d'autres femmes attendent que leur tour arrive. Elles déclarèrent qu'elles avaient avalé la chair grillée de leurs compagnes mortes, étant la seule façon pour elles de se nourrir. Derrière le château un charnier à ciel ouvert permet de recenser une cinquantaine de femmes.
On découvrit aussi dans son propre appartement des pentacles, grimoires et autres instruments pour des messes impies ainsi que des escaliers secrets menant aux cachots et salles de tortures. 

    Erzébet est alors mise en prison.